Jeudi, en fin d’après-midi, Jean-Marc Ghitti présentait, à la mairie de Vorey, son deuxième roman : VABERO. Il était reçu par Cécile Gallien, Maire, et accompagné de son éditeur, Georges Chanon, des éditions du Roure. Cet éditeur, bien connu en Haute-Loire, publie surtout des livres d’histoire et de littérature. Il ne publie que des ouvrages, dit Georges Chanon, qu’il a le désir de défendre. C’est le cas avec ce roman, « bien écrit » dit l’éditeur, dont l’action se déroule à Vorey. « J’ai situé mon roman à Vorey, dit JM Ghitti, pour plusieurs raisons, et notamment parce que l’un de mes personnages pratique la pêche et que l’eau est importante pour lui. Elle est la métaphore de sa propre pensée ».
Plusieurs figures de l’histoire voreyzienne apparaissent dans le roman, notamment Philibert Besson, homme politique très romanesque, mais aussi Louis Jouvet, et surtout son père qui a dirigé les travaux de construction du pont du Chambon. « Le thème principal du roman, dit l’auteur, est ce qu’on trouve derrière les apparences lorsqu’elles se déchirent, notamment dans les familles ». Le public a été ravi, ému et très attentif.
Jean-Marc Ghitti sera au salon des auteurs, à Vorey, le 8 novembre, et il pourra dédicacer son ouvrage.
Le livre :
Auteur : Ghitti, Jean-Marc
Editeur : Editions Du Roure
Parution : 01/10/2009
Nombre de pages : 78
Dimensions : 21.50 x 14.00 x 0.60
Pierre Peyre est coupé de sa fille après un divorce. Pour vivre ce coup de force qu’on lui impose et sauver ce lien, il choisit d’en faire littérature : lettres, journal, poèmes. Il s’installe à Vorey, ce bourg de Haute-Loire où sa fille habite. Il raconte Vorey, qui le rapproche de son enfant, en même temps qu’il raconte son amour paternel et dénonce la cruauté comme le ridicule des tribunaux qui le mettent dans cette situation. Ce texte est fait de fragments, de différents genres littéraires qui se croisent, pour dire la misère des pères, la souffrance des enfants, la pulvérisation des liens familiaux. Il est aussi l’histoire d’un roman en train de s’écrire et de l’Arzon en train de couler. La littérature ne retrouve-t-elle pas ici sa vocation tragique : faire sortir du secret le drame familial ?