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LE MANOIR
La seigneurie de LAROUX (ou LAROUE) remonte à une époque reculée du Moyen-Age.
— De 1260 à 1263 Guillaume de LA ROUE était évêque du Puy
— En 1354 le seigneur de LAROUE attaque le château de Ceneuil
— 1656 : on trouve un document : Reconnaissance de Jean Chevalier laboureur en faveur de Jean de Cusson, seigneur de LAROUX et autres places (dont Beauzac)
— 1733 : à cette date plusieurs quittances sont signées APINAC alors seigneurs de LAROUX
— 1778 : par acte du ler juillet la famille d’Apinac vend la terre et la seigneurie de LAROUX à Jean Maurin, notaire royal à Roche en Régnier.
Le manoir a été remanié au cours des siècles : un étage et les poivrières ont été supprimés à la fin du 19éme siècle.
LA VIA DE LA PRADE
Cette voie qui débouche ici, après avoir traversé les prairies aurait fait partie, selon la tradition orale, d’un itinéraire conduisant les pèlerins des régions de Lyon et Saint Etienne vers le Puy et Saint Jacques de Compostelle.
LE FOUR BANAL
Situé sur la gauche en montant vers le manoir, il est encore utilisé par les habitants du village : Fête du pain le 1er Mai, repas champêtre en été…
LA LEVADE
Au bas de la rue qui descend devant le four banal, on aperçoit sur la droite un ensemble composé d’un lavoir et d’abreuvoirs encore utilisés récemment.
La levade est le nom ancien de la cascade aménagée sur le cours du ruisseau. Une source jaillissait sous la dalle de béton qui a remplacé il y a quelques décennies une grande pierre plate gravée d’une coquille St Jacques, symbole des pèlerins de St Jacques de Compostelle.
L’ASSEMBLÉE
Elle a été donnée aux habitants de LAROUX en 1849 par Jeanne Marie Pralong pour y
loger « une fille d’Instruction » encore appelée Béate*. Celle-ci était là pour « recevoir à certaines heures de la journée les jeunes filles du village qui y viendront travailler à leur carreau (dentelle) et recevoir les leçons qui seront de la compétence de cette fille d’Instruction » extrait de la réunion du conseil municipal du 19 août 1849
Les Béates étaient au 19 ème siècle, une spécificité de la Haute Loire dont Anne Marie Martel était à l’origine.
L’ancienne maison, menaçant ruine, à été reconstruite en 1980 par les habitants du village
*En savoir plus sur les Béates : Émile Rayot. « Beates ». fb,
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